Les Chroniques Nephilim

" Quand vous êtes tout pourri,

Que personne ne veut être votre ami

Que vous vivez seul ou en couple desséché,

Que votre métier est à chier.

Chaque seconde de chaque minutes de chaque journée qui passe

Vous laisse dans la bouche un goût dégueulasse

Mais ne croyez pas qu'il n'y a plus d'espoir

Regardez mieux dans vos tiroirs.

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka,

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka.

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka,

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka.

Bien sûr des gens vous dirons

Qu'il y a ma foi d'autres solutions.

On peut aider les gens sans pieds, sans mains,

et quelques enfants qui ont faim.

Bien sûr ces gens ont raison,

aider son prochain c'est pas si con,

Mais quand on est si bas qu'on s'en bat les couilles du prochain,

rien ne vaut vos trois copains.

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka,

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka.

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka,

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka.

Des études le prouvent, il y a mieux pour la santé

qu'être obèse et se défoncer, et puis

Noyer ses soucis ça ne sert à rien,

comme disent les gens qui vont bien.

Adieu Nutella, héroïne et Soubrovka

je vais mourir et vous savez pourquoi,

je vais seule vers ma tombe et pour mieux vous oublier, j'espère qu'on me laissera chanter:

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka,

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka.

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka,

Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka."

  Maintenant moi; que le bras arraché est devenu par je ne sais quel mystère mien, je deviens le monde et le monde me devient. En quoi il est sûr que nous quittons la parole mythique, où il fallait penser ce "je " que je sentais, car ce n'est pas de l'avant que je veux prendre co-naîssance, mais de l'après.

  Et je commence à "entre-imaginer" que l'écriture se peut photographique, aveugle du présent tableaux, visant le futur du présent; ainsi aveuglement, sine qua non.
Car c'est en l'agir vers le futur, que nous allons découvrir le passé, en le mobilisant instinctivement, et c'est en le présent que l'on agit; n'y a-t-il que le présent qui soit d'estime?

  Dans la chambre noir, je développe.

     Rien n'est sûr. La Méduse flotte et l'odeur pique. Le banal est empoisonné, c'est là même le poison, car nos coeurs en dictature aiment à voir le grâve dans l'extrême, tout du moins dans le suspect, soyons clair: où il y a alors de l'intérêt.

*

     J'aurais peut-être passé la nuit, en vin, avec Patrick, j'aurais sûrement évité de le panser. Le conditionnel que j'utilise en vêtement de passivité m'irrite de me souffler que c'est "très laid" de croire qu'en hasard, ne peut être volonté.

*

     Cote à la plage d'hiver, mais du coté de la mer, je vois Don Quichotte bancal; talonné et claquant, résonnant le pied sur la pierre du passage entre les rochers, balade du vieux catalan en chaussures de vernis; talonnant et claquant, mais lui perpétuellement.

*

NB: Le sang sur moi a entamé mon immanence en le sentiment de protection. Orgueilleusement, inconsciemment, peut-être l'un dans l'autre, il m'a murmuré: "cela n'arrive qu'aux autres, tant que tu ne l'as ressentis en chair et non en calcul: la peur".

     Comme elle lui manquait, la mer, sur ses yeux, il alla la voir contre les rochers. Et déjà le commencement était changement, annonçant la fin. Car le train de nuit illuminé de la lumière de la campagne du voyageur. Une luminosité claire et nette, froide mais cartésienne, l'ampoule lunaire. Le soleil voilé. Voile bleu.

*

Écueil, salé. Écume marine foisonne sous ma langue, et délie le fil des...

pensées conscientes;

en rêve.

Et le premier jour, il se reposa.